Bienvenue sur la page des articles d’Ecolo Durbuy

Bulletin Communal - 09/2024 - Pour une commune respectueuse du citoyen et de son environnement

Bulletin communal 06/2024 - La boßte à dons : recyclage et solidarité

Bulletin communal 03/2024 - Durbuy vivante et démocratique. Pourquoi pas ?

Bulletin communal 12/2023 - Patrimoine en péril à Grandhan

Bulletin communal 09/2023 - Plus de logements sociaux... et plus vite !

Bulletin communal 03/2023 - Vivre (ou survivre ?) Ă  Durbuy

Bulletin Communal 12/2022 - L'eau ressource vitale

Bulletin Communal 09/2022 - Une gestion publique communale sous influence: 5 incursions abusives

Bulletin Communal 06/2022 - Couckeville

Bulletin Communal 03/2022 - Bravo, Citoyens et Citoyennes de Durbuy

Bulletin Communal 12/2021 - Pour le CPAS en 2022 : nos vƓux de meilleure annĂ©e

Bulletin Communal 09/2021 - L'appel de la terre

Bulletin Communal 06/2021 - Nature et Durbuysiens sous pression touristique

Bulletin Communal 03/2021 - Précarité menstruelle, si on en parlait ?

Bulletin Communal 12/2020 - Des VƓux alternatifs

Bulletin Communal 09/2020 - C'est la rentrée... Numérique

Bulletin Communal 06/2020 - La 5 G Ă  Durbuy

Bulletin Communal 03/2020 - La Mobilité à Durbuy... si on en parlait ?

Bulletin Communal 12/2019 - Un Noël et une année 2020 solidaires

Bulletin Communal 09/2019 - Eau Secours !

Bulletin Communal 06/2019 - Les nouvelles voiries

Bulletin Communal 03/2019 - Les jeunes engagés pour le climat

Bulletin Communal 12/2018 - Passage du témoin

Passage du témoin

 

Merci Ă  Micheline TÊCHEUR  –  Bienvenue Ă  Éric JURDANT

 

—–

 

Tout qui a dĂ©jĂ  vu une course relais n’a pu qu’ĂȘtre admiratif devant le geste qui consiste Ă  passer le tĂ©moin, en pleine course, sans le lĂącher, sans perdre le rythme, de façon Ă  ne pas compromettre l’objectif final de l’équipe.

 

ECOLO DURBUY vit aussi ce passage du tĂ©moin, et nous tenons Ă  remercier chaleureusement notre reprĂ©sentante, Micheline TÊCHEUR, pour le travail accompli en tant que conseillĂšre communale. Au terme de son mandat, nous pouvons saluer sa constance Ă  faire progresser les idĂ©aux d’ECOLO, son Ă©tude des dossiers communaux, sa disponibilitĂ© et son Ă©coute des besoins des citoyens.

 

 

À sa suite, nous allons continuer et amplifier notre action, dĂ©finie par quatre valeurs majeures au travers desquelles nous allons suivre l’actualitĂ© communale au cours des six prochaines annĂ©es : respect, qualitĂ©, dynamisme, solidaritĂ©.

 

 

Respect

 

Le respect, tout d’abord. Respect des Durbuysiens, de leur cadre de vie, de leur environnement. Respect du caractĂšre particulier de notre commune, ancrĂ©e dans la ruralitĂ© et le tourisme, dont devons neutraliser la pollution et les impacts socio-Ă©cologiques. L’enjeu est de taille : il s’agit de construire un Ă©quilibre entre ces deux pĂŽles, de considĂ©rer l’ensemble de l’activitĂ© Ă©conomique, mais aussi de veiller  – et cela devient une urgence –  Ă  jeter les bases qui garantiront aux gĂ©nĂ©rations futures un milieu de vie propre Ă  satisfaire leurs besoins.

 

 

Qualité

 

DĂšs aujourd’hui, nous serons attentifs Ă  la qualitĂ© du vivre ensemble Ă  DURBUY. Cela implique des services communaux performants, une mobilitĂ© bien pensĂ©e, une accessibilitĂ© accrue aux espaces de convivialitĂ©, aux offres sportives et culturelles variĂ©es. Ces facteurs de bien-ĂȘtre doivent ĂȘtre constamment Ă©valuĂ©s et adaptĂ©s aux besoins des habitants.

 

 

Dynamisme

 

Nous subissons de plus en plus l’impact sur l’environnement de l’activitĂ© humaine insuffisamment contrĂŽlĂ©e : la gestion des dĂ©chets, de l’énergie, la protection de la faune et de la flore deviennent des impĂ©ratifs incontournables. Le changement est en marche : les pouvoirs communaux ont un rĂŽle considĂ©rable Ă  jouer dans l’indispensable transition Ă©nergĂ©tique.  Plus que jamais, avec les citoyens, ils sont appelĂ©s Ă  anticiper les problĂšmes, Ă  dĂ©velopper une vision Ă  long terme dans ces domaines et Ă  soutenir les initiatives locales en matiĂšre de dĂ©veloppement durable.

 

 

Solidarité

 

Notre commune n’échappe malheureusement pas Ă  l’accroissement de la pauvretĂ©. Aider chaque citoyen aux prises avec les difficultĂ©s de la vie est plus qu’une nĂ©cessité : c’est une prioritĂ© absolue. Tout doit ĂȘtre mis en Ɠuvre pour aider chaque personne en situation de prĂ©caritĂ©, sans discrimination, et dans le respect total des droits humains fondamentaux.

 

 

 

Le passage du tĂ©moin est accompli, la course continue


 

Notre conseiller communal peut compter sur une Ă©quipe renouvelĂ©e, enthousiaste, prĂȘte Ă  veiller Ă  l’application de ces valeurs dans notre commune.

 

Le groupe ECOLO de DURBUY

 

qui souhaite Ă  tous une nouvelle annĂ©e heureuse, dans le souci des autres, de notre environnement  et de l’avenir


 

 

 

 ECOLO   DURBUY                                                                          décembre 2018

Bulletin Communal 06/2018 - ÉCOLO appelle au ZÉROPHYTO

ECOLO APPELLE AU ZÉROPHYTO

 

Une Ă©tude rĂ©cente, dirigĂ©e par l’Institut Scientifique de Service Public (ISSeP), a rĂ©vĂ©lĂ© la prĂ©sence de nombreux pesticides dans l’air ambiant en Wallonie.
Une nouvelle Ă©tude est en cours, au sujet de l’exposition Ă  ces pesticides.
Qu’en est-il, Ă  l’heure actuelle, au niveau des mesures prises par le gouvernement, afin de rĂ©duire l’impact des pesticides ?

Trois mesures seront d’application dùs 2019

  • Interdiction de dĂ©buter une pulvĂ©risation si la vitesse du vent est supĂ©rieure Ă  20 km/heure.
  • Interdiction de pulvĂ©riser Ă  moins de 50 m des bords de toute parcelle qui jouxte un Ă©tablissement d’accueil de l’enfance, durant les heures de frĂ©quentation.
  • Obligation d’utiliser, sur tout le territoire wallon, un matĂ©riel qui rĂ©duit la dĂ©rive de minimum 50 %.

Le projet prĂ©voit aussi une charte rĂ©gionale concernant l’utilisation de produits phytopharmaceutiques, charte Ă  laquelle les utilisateurs professionnels seront libres de souscrire : petit dĂ©but ou faux dĂ©part ?

ECOLO dĂ©nonce une dĂ©cision irresponsable et aurĂ©olĂ©e d’opacitĂ©.

Mettre en place le zĂ©rophyto dans les communes, c’est repenser entiĂšrement la gestion de chaque partie du territoire, en fonction de l’objectif poursuivi. Pour arriver Ă  ce rĂ©sultat, il faudra rĂ©aliser un inventaire complet et fixer des Ă©chĂ©ances.

Que peut faire une commune en faveur de la biodiversité ?

 

  • Elle peut ĂȘtre porteuse de projet : de nombreux subsides sont Ă  sa disposition.
  • Elle peut ĂȘtre vecteur de communication : informer clairement, au bon moment, en des endroits bien ciblĂ©s, dans le but de sensibiliser davantage le public.
  • Elle peut ĂȘtre catalyseur de projets : ce rĂŽle consiste Ă  ĂȘtre relais vers les citoyens, afin de leur faire dĂ©couvrir ce qu’ils peuvent faire, chez eux, dans le respect de la nature.
  • Elle peut (elle devrait !) soutenir et encourager les initiatives citoyennes.

Exemples concrets
En cours : fauchage tardif – jardins partagĂ©s (Ă  multiplier) – vergers publics – cimetiĂšre nature.
À encourager : plantation de haies vives – lagunage – crĂ©ation d’espaces verts favorisant la biodiversitĂ© – etc. etc.

Tous les acteurs de la commune peuvent y participer

 

Quelques exemples :

  • Nous avons un C.D.N. (Plan Communal de DĂ©veloppement de la Nature). Cette Ă©quipe prend de nombreuses initiatives et les rĂ©alise efficacement.
  • DURBUY est partie prenante du Contrat de riviĂšre qui rassemble tous les acteurs liĂ©s aux cours d’eau, pour Ă©laborer un programme d’actions.
  • L’engagement dans le plan Maya pourrait ĂȘtre envisagĂ©.

Notons que les citoyens sont des acteurs essentiels dans cette aventure : ils peuvent agir concrÚtement sur leur parcelle, afin de permettre au réseau écologique de se renforcer. De la sorte, ils sensibilisent aussi leur entourage.

Quant aux agriculteurs, c’est Ă  eux que revient la tĂąche de permettre Ă  la nature de retrouver la santĂ©. Le comprendront-ils ?  En auront-ils le courage, les moyens ?  Recevront-ils l’aide nĂ©cessaire ?  Certains sont dĂ©jĂ  Ă  l’action.

 

En conclusion

Les raisons d’agir pour restaurer la biodiversitĂ© sont multiples et urgentes. Chacun pourrait (devrait) s’y mettre, sans attendre qu’une loi l’y oblige.
Il est question de notre santé et de notre survie.
Tous concernés, pas vrai ?
Vos réactions nous intéressent : ecolodurbuy@gmail.com

Micheline TÊCHEUR et la locale ECOLO

Bulletin Communal 03/2018 - Gouverner, c'est d'abord loger son peuple...

ÉCOLO DURBUY                                                                                                                                                                                                                      mars 2018

Gouverner, c’est d’abord loger son peuple


(Abbé Pierre)

 

« L’accĂšs Ă  un logement de qualitĂ© est un besoin de base et un enjeu fondamental pour notre sociĂ©té » (Philippe JUNGERS, animateur MOC – CIEP). Ce droit au logement est inscrit dans la Constitution mais, en rĂ©alitĂ©, de plus en plus de mĂ©nages Ă©prouvent des difficultĂ©s Ă  trouver un logement dĂ©cent, correspondant Ă  leurs besoins et Ă  leurs revenus.

La RĂ©gion Wallonne demande aux communes d’avoir au moins 10 % de logements accessibles aux personnes disposant de revenus infĂ©rieurs. Ce chiffre devra sans doute ĂȘtre revu Ă  la hausse, Ă©tant donnĂ© l’augmentation de la prĂ©caritĂ©.

 

La situation dans notre commune

 

Le nombre de mĂ©nages bĂ©nĂ©ficiant du revenu d’intĂ©gration a doublĂ© en peu de temps. Il Ă©tait de 106 en 2013 (source CPAS DURBUY). Le taux de chĂŽmage atteint 14 % actuellement.

Il faut aussi tenir compte des personnes bĂ©nĂ©ficiant d’une pension insuffisante, de l’augmentation du nombre de mĂ©nages constituĂ©s d’un parent seul avec enfant(s), ainsi que des personnes seules.

 

Les problématiques rencontrées chez nous

 

Selon le Plan communal de logement, les plus importantes sont :

  • domiciliation dans les campings ou parcs rĂ©sidentiels,
  • mĂ©nages en Ă©tat de prĂ©caritĂ©,
  • pression immobiliĂšre (coĂ»t des terrains et habitations).

D’autres, moins prĂ©sentes, sont :

  • quartiers insalubres,
  • logements inoccupĂ©s.

Le CoDT (Code du DĂ©veloppement Territorial), en son article D.II.25 bis, crĂ©e une nouvelle dĂ©nomination dite « zone d’habitat vert », en vue d’y placer l’habitat alternatif. Il faudra rĂ©pondre Ă  beaucoup de conditions pour pouvoir en bĂ©nĂ©ficier, dont une modification du Plan de secteur. Le sujet reste compliquĂ© mais ECOLO ne perd pas espoir car il offre une rĂ©elle perspective pour les zones dans lesquelles des domiciliations sont autorisĂ©es de maniĂšre provisoire.

Nous constatons l’effort entrepris par notre commune pour avancer dans ce domaine, avec l‘aide des gestionnaires suivants :

  • l’A.I.S. (Agence ImmobiliĂšre Sociale) (gĂšre Ă  DURBUY 36 logements),
  • La Famennoise a.s.b.l. (45 logements),
  • la ville de DURBUY (9 logements),
  • la RĂ©gie FonciĂšre (6 logements),
  • le C.P.A.S. (7 logements en sous-location; 1 logement d’urgence, bientĂŽt 2).

Également en cours :

  • un projet de construction Ă  BARVAUX (10 logements), Ă  l’initiative de l’ex-ministre J.M. NOLLET,
  • appartements Ă  BOMAL, rue de Fleurie (4 logements).

Le logement fait partie des priorités vivement défendues par ECOLO

 

Afin de poursuivre l’effort fourni, nous demanderons qu’une nouvelle Ă©valuation des besoins en matiĂšre de logement soit effectuĂ©e lors du renouvellement du Conseil Communal.

ECOLO propose encore d’autres formules, comme, par exemple :

  • des habitats groupĂ©s (diverses formules possibles),
  • des Ă©co-quartiers ou quartiers durables (nuisances environnementales quasiment nulles),
  • la rĂ©novation de bĂątiments vĂ©tustes,
  • la nĂ©cessitĂ© d’amĂ©liorer l’isolation et de revoir les systĂšmes de chauffage (en vue de diminuer les charges des locataires et l’impact sur le rĂ©chauffement climatique).

Pourrait-on rĂȘver aussi de crĂ©er des « logements acquisitifs » (c’est-Ă -dire acquis selon la formule d’une location-vente) ? On en reparle…

Pour le groupe ECOLO,

C. MERTEN, M.A. PÊTRE, M. TÊCHEUR

Bulletin Communal 12/2017 - 459 places de parking Ă  Rome : non Ă  l'asphalte !

459 places de parking à Rome : non à l’asphalte !

En sĂ©ance de la Commission Consultative d’AmĂ©nagement du Territoire et de la MobilitĂ©, un avis officiel sur l’amĂ©nagement des accĂšs et parkings sur le site d’Adventure Valley Ă  Durbuy a Ă©tĂ© rendu Ă  l’unanimité : que l’entiĂšretĂ© des surfaces ne soit pas impermĂ©abilisĂ©e.

ECOLO salue la clairvoyance des membres de la CCATM et espĂšre que la Ville suivra cet avis lors de la dĂ©livrance du permis d’urbanisme.

 

Le projet : parking asphalté

Le parc de loisirs Adventure Valley (M. Coucke) a fait une demande de permis d’urbanisme pour un parking de 459 places Ă  Rome. Le bureau d’études (Bureau AGUA, qui travaille Ă©galement pour la Ville) propose un revĂȘtement en asphalte (avec Ă©gouttage, bassin d’orage et station d’épuration) pour que tout soit propre, Ă©viter les flaques d’eau dĂ©sagrĂ©ables pour les touristes et pouvoir y tracer les places de parking par des lignes blanches (informations recueillies Ă  bonne source).

 

Le Contrat de RiviĂšre recommande de limiter l’impermĂ©abilisation des sols

Le Contrat de RiviĂšre de l’Ourthe (1) est clair : « Trop d’eau dans les cours d’eau, pas assez d’eau dans les nappes phrĂ©atiques (
)  L’urbanisation, avec l’impermĂ©abilisation qu’elle entraĂźne, peut poser des problĂšmes de ruissellement qui contribuent Ă  aggraver ces phĂ©nomĂšnes. En effet, parkings, voiries et trottoirs pavĂ©s ou goudronnĂ©s ne permettent pas l’infiltration des eaux de pluie.« 

 

L’homme aggrave les inondations

Or, « si la cause premiĂšre des inondations reste l’alĂ©a mĂ©tĂ©orologique, les modifications apportĂ©es par l’homme aux caractĂ©ristiques intrinsĂšques des cours d’eau, bassins versants ou plaines alluviales (urbanisation, impermĂ©abilisation
) constituent souvent des facteurs aggravants » (2).

 

 Au 21Ăšme siĂšcle, rĂ©duisons l’asphalte

ECOLO recommande un revĂȘtement permĂ©able pour Ă©viter les nuisances dues Ă  l’asphalte, c.Ă .d. :

  • l’utilisation du pĂ©trole,
  • l’impermĂ©abilisation du sol (baisse de la nappe phrĂ©atique, augmentation des risques d’inondation, flaques d’eau, Ă©pandages polluants en cas de gel),
  • la contribution au rĂ©chauffement climatique (absorption de la chaleur par l’asphalte).

Remarquons toutefois que les dĂ©placements de vĂ©hicules sur un parking de parc de loisirs ne sont pas Ă  comparer Ă  ceux d’une station-service ou d’une grande surface commerciale.

 

D’autres possibilitĂ©s de recouvrement efficaces

Plusieurs types de revĂȘtement existent : dalles bĂ©ton gazon, pavĂ©s poreux, bĂ©ton drainant, pavĂ©s en bĂ©ton avec ouverture
  Il n’y a que l’embarras du choix !  Pairi DaĂŻza devrait ĂȘtre un exemple pour M. Coucke : un parking en dolomie, agrĂ©mentĂ© de haies basses. Pourquoi pas ?

 

Pour conclure

ECOLO, certes, préférerait voir pousser des arbres à cet endroit !  Mais comment faire pour y accrocher les voitures ?

Éric JURDANT et le groupe ECOLO

 

  • Bulletin n° 30, juin 2006, pp. 3-4 (site : cr-ourthe.be)
  • Extrait du « Tableau de bord de l’environnement wallon », 2005, Éd. MRW-DGRNE, 160 pp.

Bulletin Communal 09/2017 - Réduisons nos déchets ... ensemble !

ECOLO                                                                                                    septembre 2017

RĂ©duisons nos dĂ©chets 
 ensemble !

ZĂ©ro dĂ©chet : qu’est-ce que cela veut dire ?

 

C’est tenter de vivre en rĂ©flĂ©chissant, avant chaque type d’achat, et de se demander : Est-ce que je gĂ©nĂšre un dĂ©chet ?  Puis-je l’éviter ?  Si non, comment le recycler ?

 

 À DURBUY, nous gĂ©nĂ©rons beaucoup de dĂ©chets

En 2016, le poids des ordures mĂ©nagĂšres brutes, rĂ©coltĂ©es en duo-bacs, s’élevait Ă  152,45 kg par habitant, alors qu’il est nettement moindre dans d’autres communes.

Cependant, DURBUY ne dépasse pas de beaucoup la moyenne des communes luxembourgeoises. Sur 44 communes, elle se classe 32Úme pour les déchets organiques (compostables) et 27Úme pour les déchets résiduels (duo-bacs).

Pour un ménage de 2 personnes ou plus, la taxe déchets comprend un coût fixe qui donne droit à 26 levées. Les levées supplémentaires sont facturées en plus.

À DURBUY, oĂč le prix de la levĂ©e est moindre qu’ailleurs, le dĂ©passement des 26 levĂ©es est frĂ©quent. Par consĂ©quent, cela gĂ©nĂšre un poids supplĂ©mentaire de dĂ©chets !

 

Une solution, dĂ©pendant de la commune, serait d’adapter les prix : diminuer la partie fixe de la taxe et augmenter le prix des levĂ©es supplĂ©mentaires. Si ce prix augmente, le nombre de levĂ©es diminuera et, par consĂ©quent, le poids des dĂ©chets rĂ©coltĂ©s Ă©galement


 

 Quelques pistes pour diminuer  nos déchets : refuser, réduire, réutiliser, recycler, composter

Avant chaque achat de matĂ©riel, se poser les questions suivantes : Combien de temps va durer le produit ?  Est-il bien utile, indispensable Ă  mon confort ?  Quelle est son origine ?  Est-il composĂ© de produits recyclables ?  Ne pourrais-je pas l’emprunter ?  Que faire face aux emballages exagĂ©rĂ©s (plastiques rigides ou souples) ?

* RĂ©flexion : nous avons tous des appareils que nous utilisons trĂšs peu, parfois acquis par simple effet de mode


* Solutions alternatives : rĂ©sister Ă  l’achat peu utile; emprunter ou louer l’outillage occasionnel; s’inscrire Ă  Durbuy SEL (SystĂšme d’Échange Local); finalement, accepter de ne pas ĂȘtre totalement autonome.

Avant chaque achat de produits alimentaires, se poser les questions suivantes : Le produit est-il en vrac ou préemballé ?  Provient-il de la région (circuit court) ?  Est-il de saison ?  Quelle quantité acheter pour éviter le gaspillage ?  Est-ce le bon choix ?

* Réflexion : lorsque je fais mes courses avec une liste préparée, je dépense moins et mieux; donc, je gaspille moins.

* Solution alternative : privilégier les aliments commandés au comptoir, avec emballage papier, à ceux préemballés.

 

Les langes pour bébé, un sacré problÚme de coût et de déchets !

* Réflexion : langes à jeter (à usage unique, forcément !) ou langes réutilisables ?  Leur réutilisation demande du temps et une certaine organisation.

* Solution alternative : un service de location de couches tout compris existe depuis peu dans notre commune; les langes sont repris, lavĂ©s et remplacĂ©s (Sudpresse – 29.8.2017). Magnifique !

 

Et ces initiatives bien connues, les utilisez-vous ?

Repair cafĂ©, donneries, brocantes, magasins de seconde main, armoires Ă  dons, bourses aux vĂȘtements ou aux jouets, …

 

Notre article vous interpelle ?  Vous souhaitez vous investir positivement avec nous ?

Votre avis nous intéresse.

Participez à notre opération Zéro Déchet, ce samedi 30 septembre à BARVAUX (S.I.).

Ou demandez notre dépliant Objectif : commune Zéro Déchet (infos : 086.38.83.20).

 

Pour ECOLO,

                                                                Jurdant, C. Merten, M. TĂȘcheur

 

Bulletin Communal 06/2017 - ILS ferment la gare !

Bulletin Communal 04/2017 - L'argent est un bon serviteur, mais un mauvais maĂźtre

L’argent est un bon serviteur, mais un mauvais maütre

(A. DUMAS fils)

VoilĂ  une citation qui nous paraĂźt d’actualitĂ© Ă  propos de la nouvelle conquĂȘte de DURBUY par un richissime acquĂ©reur !  Notre ville, pĂŽle important du tourisme en Ardenne, se voit maintenant propulsĂ©e au rang de « star », avec tout ce que cela comporte d’exigences pour maintenir ce rang.

 

Comment les problématiques suivantes seront-elles réglées ?

Besoins en Ă©lectricité  –  Alimentation en eau et Ă©puration des eaux  –  Élimination des dĂ©chets et propretĂ© publique  –  Bruit  –  MobilitĂ© (voitures, camions, motos, vĂ©los, transport ferroviaire, dĂ©viation de la route Ă  Rome et son financement, etc.)

 

La manne financiÚre sera-t-elle la solution magique ?

Quand un seul actionnaire, ou groupe d’actionnaires, a la mainmise sur presque toute l’économie d’une ville et qu’il occupe, de surcroĂźt, une partie importante du territoire, cela crĂ©e sans doute de l’emploi (permanent et saisonnier) au sein de son entreprise, mais les problĂšmes ci-dessus persistent. En effet, cela ne rĂ©sout qu’un aspect des besoins immĂ©diats d’une population (gagner de l’argent pour se nourrir et survivre) dans un modĂšle Ă©conomique que nous sommes nombreux Ă  remettre en question. Rien de neuf sous le soleil !

 

ÉCOLO travaille à un autre modùle

Citons Jean-Marc NOLLET : « Le politique doit montrer qu’il est capable de se retrouver autour de projets Ă  long terme. C’est ainsi qu’on luttera contre les formes d’extrĂ©misme et de populisme. »

Aujourd’hui, en constatant l’évolution des faits, ECOLO DURBUY marque son dĂ©saccord avec ce modĂšle car il ne correspond pas au programme sociĂ©tal d’ECOLO. Pour nous, le tourisme doit ĂȘtre durable, de grande qualitĂ©, crĂ©ateur d’emplois et de richesses sur le plan local. Nous l’affirmons haut et fort mais nous demeurons respectueux de chacun et nous maintiendrons le dialogue.

C’est dans ce but que nous avions introduit une demande officielle au CollĂšge, visant la crĂ©ation d’un ComitĂ© d’accompagnement du projet touristique de MM. COUCKE et MAERTEN, tel qu’énoncĂ© au point 7 de notre confĂ©rence de presse, en juin 2016.

Ce ComitĂ© devait ĂȘtre composĂ© de personnes reprĂ©sentant les intĂ©rĂȘts de la commune, depuis l’habitant jusqu’à l’acquĂ©reur, en passant par les administrations et autoritĂ©s compĂ©tentes.

Notre demande a Ă©tĂ© refusĂ©e par la majoritĂ© qui estime ĂȘtre suffisamment contrĂŽlĂ©e par les diffĂ©rents organes administratifs dont elle dĂ©pend, pour la gestion de cette entreprise.

Nous sommes profondĂ©ment déçus de ce refus : occasion manquĂ©e de prendre en considĂ©ration les attentes des citoyens et de trouver un terrain d’entente entre toutes les parties concernĂ©es.

Chez ECOLO, en effet, nous fonctionnons dans la concertation et la prise de décision collective.

 

Un autre sujet  – positif –  pour terminer

Nous nous rĂ©jouissons que DURBUY ait dĂ©cidĂ© d’adhĂ©rer Ă  la Convention des Maires pour le climat et l’énergie, telle que prĂ©conisĂ©e par la COP 21. D’autant plus que nous y avions invitĂ© les responsables de la commune dĂšs juin 2015.

Les villes signataires s’engagent Ă  agir pour soutenir la mise en Ɠuvre de l’objectif de rĂ©duction de 40 % des gaz Ă  effet de serre de l’UE Ă  l’horizon 2030, ainsi qu’à adopter une approche commune pour attĂ©nuer le changement climatique et s’y adapter.

Toutefois, le contexte a changé : l’accroissement probable du trafic dĂ» au projet COUCKE va compliquer la tĂąche. Cette adhĂ©sion devient un vĂ©ritable dĂ©fi pour notre commune : pourquoi pas ?

Le groupe ECOLO